Faut-il échouer pour réussir ?
Article co-écrit par Véronique Gonzalez ( Fondatrice de « Les Minettes en Goguette », Marque de vêtements et vente en ligne Positive, Bien-être, féminine ) et Marine Breton (Walk & Talk : Le coaching en marchant).
Quel est le point en commun entre une femme noire, un aspirateur, un dessinateur et un joueur de basket ?
L’insuccès. Le fiasco. La faillite. La défaite. En d’autre terme : l’échec.
Oprah Winfrey a été virée de son 1er emploi, jugée « inapte à la télévision ». Aujourd’hui, elle est une des femmes les plus riches de l’industrie du divertissement, et connue pour ses célèbres talks shows.
James Dyson se confie également : « J’ai fait 5127 prototypes de mon moteur d’aspirateur sans sac avant de trouver le bon compromis. Ce qui veut dire que j’ai échoué 5126 fois. Mais j’ai appris de chacun de ces échecs. Et ce sont eux qui m’ont permis de trouver la solution. Donc, je ne me soucie pas de l’échec. J’ai toujours pensé que les écoliers devraient être notés en fonction du nombre d’échecs qu’ils ont eu. L’échec, c’est la clé du succès ».
Walt Disney se fait renvoyer par le rédacteur d’un journal parce qu’«il manque d’imagination et n’a pas les bonnes idées ». Auquel on ajoute la faillite de sa 1ère entreprise. Passionné de dessin, il ne perd pas de vue son rêve de travailler dans l’animation, et il réussit.
Michael Jordan a été exclu de l’équipe de basket de son lycée. « J’ai raté plus de 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussi. »
Tous les 4, comme beaucoup d’autres ont démontré leur capacité à se dépasser et leur persévérance. Ils ont crû en leurs choix, et ont su rebondir, après avoir analysé chacun de leur échec. Ils ont tous gardé à l’esprit leur propre objectif, leur passion, leur envie. Ils nous encouragent à chérir l’erreur, à l’encourager.
Échouer est indispensable et commencer à échouer, c’est la meilleure façon de réussir !
Derrière chaque expérience positive ou négative, il y a une source d’apprentissage qui encouragera à mieux faire.
Lorsqu’il se produit, il faut, tout d’abord, accepter cet échec. Tout simplement, parce qu’il est impossible de réussir tant qu’on n’a pas connu une certaine Bérézina (Tiens donc, une expression née suite à une erreur de Napoléon !).
Sans l’échec, on ne saurait pas quels sont nos points faibles. A nous, d’avoir la volonté de nous les approprier et d’apprendre à nous en servir. Et oui, on ne va pas se mentir ! Afin de rebondir, il faut toucher le fond. Mais pas trop longtemps
Une analyse plus poussée nous permet de trouver les causes de cette déroute, de nous remettre en question, de modifier ce qui doit l’être et de repartir. Quand vous connaîtrez l’échec, gardez à l’esprit que c’est seulement la 1ère étape vers le succès.
Mais alors peut-on identifier les leviers de la réussite, y a t’il des clés qui mènent au succès ?
Nous avons choisi de vous partager les 4 principaux leviers à activer pour transformer l’échec en réussite.
Premièrement il faut OSER ! OSER échouer, OSER entreprendre, OSER se lancer. Mel Robbins dans sa théorie « 5 seconds rule » explique que la peur paralyse, et que pour quitter cette paralysie il faut décompter de 5 jusqu’à 0 puis se lever et se mettre en action. Prendre le risque c’est déjà entreprendre. Que vaut-il mieux ? Ne pas oser et ne rien entreprendre ou bien oser, essayer au risque de quoi … de rater quelques fois avant de réussir ? La clé n’est pas tant d’atteindre l’objectif en ligne droite, d’ailleurs il n’existe pas de schéma réussite – réussite, mais plutôt de multiplier les possibilités test – échec – réussite. Que se passe-t-il lorsque nous osons ? Nous allons aux frontières de nos capacités, nous challengeons notre cadre de référence et la plupart du temps nous redéfinissons et élargissons le champs de nos connaissances et compétences. Ceci n’est possible qu’au moyen d’efforts et d’énergie actionnés eux-mêmes par nos tentatives de réussites.
Le second levier essentiel, il s’agit d’APPRENDRE DE NOS ÉCHECS. Nous n’allons pas vous encourager à prendre jour après jour les mêmes murs, les mêmes refus, les mêmes échecs. Apprendre de ses échecs, c’est analyser la situation, prendre du recul et choisir d’ouvrir une nouvelle voie. Si la tentative que vous mettez en place échoue, essayez-en une autre. Pour cela, nous vous invitons à vous questionner sur les conditions de cet échec, d’analyser la situation, le contexte et de déterminer ce sur quoi il vous est possible d’agir. Émettez de nouvelles hypothèses, formulez de nouvelles combinaisons, le succès n’est qu’à quelques essais de là où vous en êtes.
Le troisième levier que nous avons identifié est de PERSEVERER. La persévérance est l’action de durer, de résister, de s’obstiner, d’être constant et tenace. Savez-vous qu’un commercial a besoin de 9 coups de fil pour signer son contrat et placer son produit. Alors prenons exemple sur les meilleurs commerciaux, de celles et ceux qui y croient, et qui s’y tiennent. Chers lect(rices)eurs, persévérez, chaque fois que vous renoncez, vous mettez fin à un cycle d’échecs qui allait certainement vous conduire à la réussite. La persévérance est une aptitude à transformer les échecs en résultat pour vous rendre plus fort, plus apte à affronter ce qui est devant vous. Persévérer, c’est une attitude qui indique à tout votre être que la première / le premier à croire en vous et en vos capacités c’est vous-même. J’aime ce clin d’œil qui dit : « si vous avez cru au père Noël pendant 6 ans, vous pouvez bien croire en vous plus de 5 mn ». Croyez et persévérez lorsque vous entreprenez, ainsi vous démontrez également à votre entourage professionnel et personnel que vous êtes résolu à réussir peu importe le temps qu’il faudra ou le nombre de tentatives.
Enfin, et pour conclure, le dernier atout que nous souhaitons partager avec vous, c’est de savoir S’ENTOURER. Il n’y a pas besoin d’un grand nombre de soutien, en revanche, il faut choisir les bonnes personnes, de celles qui croient en vous. Vous savez celles qui vous regardent tout en sachant que ça paiera un jour. De celles qui vous répondent objectivement et de manière désintéressée ; de celles qui vous portent, vous encouragent et vous soutiennent. Ces personnes incroyables qui, jour après jour, tentative après tentative sont présentes et attentives. Choisissez vos soutiens et votre entourage, demandez de l’aide, de l’accompagnement. Apprenez à solliciter du feedback (et acceptez-le), à écouter des pistes d’amélioration car ensemble on va tellement plus loin. (Neslon Mandela « tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »)
Pour terminer cet article co-écrit avec une femme aux nombreux talents, nous vous invitons à encourager l’erreur, sa simple présence ne présage que la réussite et même la détermine si vous savez comment vous y adapter.